Rencontre avec Marie, UX Designer chez UX-Republic.

Partons à la rencontre de Marie ! Une personne calme et réfléchie, deux qualités importantes chez une UX Researcher selon moi.

Je décrirai Marie comme étant un profil complet. Elle a de solides connaissances pour faire de la recherche utilisateurs et sait transformer les données brutes recueillies pour aboutir à une solution lors de la phase de conception.

Son parcours, que vous allez découvrir dans les prochains paragraphes, m’a étonné et m’a fait sourire (#fourmis). Et je pense qu’il met en lumière la curiosité qu’elle a pour notre monde et pour l’Humain.
C’est une alliée de taille chez UX Republic et en mission. Elle répond toujours présente pour aider et partager avec les équipes sa passion pour son métier.

Je vous laisse découvrir notre échange qui vous donnera très certainement envie de creuser certains sujets comme l’Atomic Research ou encore la myrmécologie !

 

Hello Marie, peux-tu présenter ton parcours en quelques mots ?

J’ai sept années d’expérience, surtout en tant qu’UX Researcher, mais je dirais UX Designer au sens large. En fait, par mes études j’ai fait psycho et ensuite ergonomie IHM. Et pour moi, UX Designer c’est la traduction anglaise du concept d’ergonomie IHM. Ce sont des termes que je me suis réappropriés par la suite. Aujourd’hui, on ne dit plus vraiment UX Designer pour mon poste, mais plutôt UX Researcher. Dans ma tête, je suis toujours un peu UX Designer car je remarque que c’est le terme qui fait le chapeau de tout : la recherche, l’ergonomie IHM et le design.

Du coup, tu as l’habitude de te présenter en tant qu’UX Designer ? Ou tu préfères cibler directement sur le terme UX Researcher ?

 Je me présente le plus souvent comme UX Designer. Mais ça dépend du public en face de moi. Parce que parfois UX Designer est compris comme animateur d’ateliers, sans forcément faire de la recherche ni de la conception, des maquettes. Ce sera l’UI Designer qui va vraiment mettre la main à la patte. Et un UX Researcher sera lui dédié à la recherche.

Donc je ne me retrouve plus toujours sous ces termes là, très segmentés. Je prends le temps de l’expliquer si besoin.

Tu me vois acquiescer, mais c’est vrai qu’on s’y perd avec tous ces termes.

Oui, et puis on a tendance à toujours plus en ajouter. Maintenant on parle d’UX Data Analyst, d’UX Writer et plein d’autres spécialisations. Je pense qu’au final ce sont les mêmes méthodes. Nous avons été formés à toutes ces choses là et nous sommes incités à nous sur-spécialiser.

Donc si je comprends bien tu es surtout axée recherche utilisateurs ?

Oui je fais beaucoup de recherche utilisateur. Du recrutement jusqu’à des recommandations, voire du maquettage à la fin. C’est en ça que je parlais de design. Par exemple, pour ma première mission UX Republic, il n’y avait pas de recherche. Je faisais des ateliers avec les équipes et ensuite je m’occupais du design fonctionnel. Je maquettais en noir et blanc la solution et ensuite mon binôme apportait la couche graphique.

L’animation d’ateliers de co-conception est quelque chose qui te plaît et qui t’intéresse ou c’est la rencontre avec les utilisateurs qui te passionne le plus ?

C’est un aspect du design qui m’intéresse, mais pour ce projet j’aurais aimé avoir une partie recherche utilisateurs. Pour avoir des données brutes à utiliser pour faire la conception et ne pas me baser seulement sur des ateliers en interne. Je suis formée à faire ce design fonctionnel, la création de parcours et d’écrans. Par contre, je ne vais pas avoir la précision d’un UI Designer car je n’ai pas du tout de formation graphique.

Toute la dimension UI Design pourrait t’intéresser ?

J’ai suivi la formation “les fondamentaux de l’UI Design” chez UX Republic et je sais utiliser un design System s’il est déjà créé. Mais je considère que ce n’est pas mon métier, je n’ai pas le langage pour en parler ou pour être en charge de la passation aux développeurs front, par exemple.

Tu nous parlais de tes études, peux-tu nous en dire plus sur ton parcours justement ?

Alors, après le bac j’ai fait de la biologie. Donc rien à voir ! En fait, je voulais être chercheur en entomologie (étude des insectes) et notamment en myrmécologie (étude des fourmis). Mais finalement, je me suis un peu découragée en parlant avec d’autres chercheurs qui m’ont fait réaliser qu’il y avait beaucoup d’enseignement. Le temps que tu passes vraiment à ta passion, à faire de la recherche sur ce qui te plaît, est assez minime. Et il y a avait d’autres freins (trouver un doctorat, le choix de ton sujet qui ne dépend pas de soi, trouver et défendre des budgets pour la recherche, …). Et aussi, avant de pouvoir me spécialiser vers l’entomologie, beaucoup de choses ne m’intéressaient pas dans la biologie.

Tu as fait un virage vers la psychologie à ce moment-là, comment tu t’es réorientée ?

Le comportement animal m’intéressait beaucoup. Et je me suis dis que la psychologie c’est en quelque sorte du comportement animal, sauf que l’animal c’est l’humain ! Pendant ma licence, les cours me plaisaient beaucoup mais j’avais pas encore de projet professionnel en tête. C’est seulement à la fin de la licence qu’on a eu nos premiers cours d’ergonomie IHM et c’est là où je me suis dis “c’est ça que je veux faire” ! Et par la suite, j’ai enchaîné avec un Master Ergonomie. Donc pas seulement IHM mais aussi l’ergonomie organisationnelle et l’optimisation des postes de travail

Tu n’avais jamais pensé travailler dans le domaine de l’informatique auparavant ?

Si, mais je ne me sentais pas les épaules pour ça à l’époque. Dans ma tête, ceux qui faisaient de l’informatique codaient déjà dans leurs loisirs et avaient cette personnalité “geek”. Moi, le lien que j’avais avec le digital c’était les jeux vidéos. C’est un secteur qui m’intéressait, notamment le secteur de l’innovation dans le jeu vidéo : la VR, la génération procédurale, la narration émergente par exemple. Les jeux vidéo ont éveillé cette curiosité chez moi vis-à-vis des outils digitaux.

Après tes études, comment s’est passée ton entrée dans le monde du travail ?

Avant d’intégrer UX Republic j’ai travaillé dans une agence d’ergonomie. Nous étions deux, avec mon employeur, qui venait lui aussi du domaine de la psychologie. J’ai eu plusieurs missions très différentes. Une qui m’a marquée c’est une collaboration pour un concept store où il fallait revoir le mobilier, les lumières et le parcours en boutique. C’était intéressant d’appliquer les méthodes des produits digitaux sur une situation physique, en boutique.

Tu nous parles de concept store, j’imagine qu’il y avait une grande richesse dans la typologie de projets et aussi de secteurs d’activités. Tu peux nous en dire plus ?

On changeait de client toutes les 2-3 semaines. Donc, c’était très enrichissant car j’ai pu effectivement travailler pour plein de secteurs d’activités différents (du B2C, B2B, B2E). Mais aussi sur des sujets orientés marketing, comme par exemple des tests de consommateurs pour des chocolats. On crée un parallèle au niveau des méthodes et on s’adapte en fonction du sujet. L’approche reste la même, même si le sujet est complètement différent.

Au quotidien, qu’est ce que tu préfères dans ton métier ?

D’avoir l’opportunité de changer de sujet et d’apprendre de nouvelles choses. Apprendre sur des sujets que je n’aurais pas été chercher de moi-même pendant mon temps libre. Par exemple, j’ai fait une mission pour un groupe automobile, pour un simulateur de financement de voitures. Je ne m’y serais pas intéressée dans la vie, mais je trouve ça fascinant de découvrir ce domaine grâce à mon travail. Apprendre et comprendre c’est quelque chose de stimulant et le fait de pouvoir changer souvent de missions m’a beaucoup plu.

Dans cette agence, vu que vous étiez spécialisés sur la partie recherche, comment vivais-tu le fait de ne pas voir l’évolution du produit sur lequel tu as travaillé ?

C’était justement le côté frustrant : ne pas voir le résultat de ce qu’on produit ! Souvent, on s’occupait des tests utilisateurs et on communiquait des recommandations, mais après voilà, c’était fini. On ne voyait pas si les recommandations étaient appliquées, on n’avait pas de suivi ou de retour. En intégrant les équipes d’UX Republic, je peux être plus longtemps sur la même mission pour voir les effets de ce que je produis, tout en gardant la possibilité de changer de mission.

Tu es arrivée chez UX Republic fin 2019, qu’est-ce qui t’a donné envie d’intégrer les équipes ?

J’avais envie de rejoindre une structure comme UX Republic. Et je connaissais déjà leur travail car j’ai pu le voir chez des clients. Je connaissais aussi leur site, leur blog et les UX cards. Pour moi, c’était une référence dans l’UX à Paris.

Comment as-tu vécu la crise sanitaire et le travail à distance dans tes missions ?

Avant la crise sanitaire, j’étais déjà sur une mission dans l’aéronautique, avec une organisation à distance. Donc on n’a pas eu de gros changements. Mais la mission a été écourtée pour des raisons de budget liées à la crise. Ensuite, j’ai intégré une nouvelle mission où j’y suis restée 1 an. En présentiel les 4 premiers mois, mais à partir du deuxième confinement l’équipe est passée à 100% en télétravail.

Du coup, tu étais déjà à l’aise sur les méthodologies de travail à distance ?

Oui complètement. J’étais déjà habituée. Et en plus, les équipes sont réparties sur plus de 80 pays, avec 60 sites internet. Donc tous les entretiens, ateliers et tests utilisateurs se faisaient à distance même quand j’étais au bureau.

Peux-tu nous parler plus en détails de tes missions ? La première par exemple.

Lors de ma première mission, j’ai eu le rôle d’UX Designer.
Tout d’abord, j’ai travaillé sur la refonte du site internet où j’ai principalement animé des ateliers et j’ai fait de la conception. La difficulté était de faire comprendre au client que la donnée brute récupérée pendant les ateliers devait ensuite être transformée en solution et pas forcément être la solution.

As-tu eu l’occasion de faire de la recherche utilisateurs lors de cette mission ?

Toujours pour cette mission mais sur un autre projet, j’ai effectivement pu faire de la recherche avec leur pôle innovation. L’objectif était de créer un hub digital sur mobile à destination des parents, des élèves et des enseignants. J’ai fait des entretiens utilisateurs, de recueil de besoin pour voir ce que les acteurs pensaient des outils existants, comment ils les utilisaient, qu’est ce qui leur manquaient. Et j’ai également pu leur parler de ce projet de hub et voir comment ils se verraient l’utiliser.

Est-ce qu’il t’est déjà arrivé lors de tes missions d’avoir comme retour utilisateur que le produit n’intéressait personne ?

J’avais travaillé pour une startup qui avait comme produit un scanner à main. Ils n’avaient pas fait d’entretiens de recueil de besoin en amont. Ils avaient réussi à recueillir beaucoup de fonds grâce à l’appui d’investisseurs. Mais quand je suis allée sur le terrain, dans des cabinets de notaires et d’avocats par exemple (donc des personnes qui ont besoin de scanner beaucoup de papiers) pour voir l’intérêt autour de ce nouvel outil, je me suis rendue compte que ça n’intéressait personne ! Ils avaient bien sûr des scanners de bureau et en mobilité, ils utilisaient des applications de scan sur leur smartphone. Cela leur convenait parfaitement.

Comment s’est passée la restitution auprès de ton client ?

C’était un peu délicat de dire au client qu’on ne trouve pas d’utilisateur cible. Grâce à un rapport, rédigé avec tact, on leur a démontré qu’on ne détectait pas de cas d’usage. Et aujourd’hui, leur produit n’existe pas, ça n’a pas dû aboutir.

Par la suite, tu as travaillé pour un groupe aéronautique, c’est bien ça ?

Oui, dans cette mission c’était un peu différent. J’avais plutôt le rôle d’UI Designer pour travailler sur une application métier innovante pour les aéroports. J’avais à disposition un Design System et je devais créer les écrans. La partie recherche se faisait grâce à des échanges avec un utilisateur et avec l’équipe projet pour orienter le projet.

Suite à ton départ du groupe, quelle mission as-tu commencé ?

Pendant un an, j’ai travaillé au sein d’une équipe Design avec deux UX-UI designers et la lead UX. J’étais en charge de toute la partie recherche. C’était une mission avec beaucoup de projets différents, avec une composante internationale. L’organisation était complètement différente aussi, de mes autres missions. On était organisés en agilité, et c’est à ce moment-là que j’ai vu le pouvoir de cette méthode de travail.

Au cours de cette mission, qu’elle a été la tâche qui t’a le plus plu ?

C’est de mettre en place une base de données d’insights utilisateurs sur le logiciel Airtable. L’Atomic Research permet de centraliser les enseignements au même endroit en les taguant par thème. Ça a répondu à une grosse frustration que j’avais quand je faisais des tests utilisateurs, qui était d’avoir beaucoup de données riches et intéressantes mais qui sortaient du périmètre en cours et de ne pas avoir d’espace dédié pour les stocker et les partager.

J’imagine que cette base de données permet également d’être plus simple à faire vivre et à faire évoluer ?

Les rapports prennent un peu la poussière, le fait d’avoir une base de données accessible par toutes les équipes permet de retrouver facilement les informations. Et c’est aussi du confort quand on débute une nouvelle étude. On peut consulter la base de données pour voir d’où on part et éviter les redondances. Depuis cette mission, j’ai envie de mettre en place cette méthode chez tous mes futurs clients !

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’Atomic Research, l’article de Marie sur le sujet.

Est-ce qu’il y a un inconvénient à mettre en place une base de données de recherche ?

Le seul problème avec ces outils, c’est de trouver des personnes qui ont le temps et l’envie d’agréger des informations. Et il faut un garant pour ajouter et modérer les données partagées.

Sur cette mission, tu as évolué dans une équipe design. Est-ce que c’est une organisation qui te plait ou préfères-tu travailler seule ?

J’ai bien aimé être dans une équipe design avec d’autres UX, même s’ils n’étaient pas forcément des UX Researcher. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’Atomic Research, l’article de Marie sur le sujet. Être entourée de personnes qui comprennent ton métier, ça permet d’avoir un dialogue et de valider le travail des uns et des autres. C’est appréciable de pouvoir se poser des questions sans avoir peur d’être jugée et pour confronter nos idées.

Si on part un peu dans le futur, dans l’optique d’une nouvelle mission, pour quel secteur d’activité aimerais-tu concevoir des interfaces ?

J’aimerai bien dans le secteur de la santé. J’ai déjà travaillé sur les machines de radiothérapie qui agissent sur les tumeurs. Sinon, j’aimerai beaucoup travailler dans le secteur des jeux vidéo.

Qu’est ce qui t’intéresse particulièrement dans le secteur des jeux vidéo ?

Le fait que ce soit nouveau pour moi. Et aussi parce qu’on n’interagit pas de la même façon sur un jeu que sur un site ou une application. Il y a d’autres enjeux, comme par exemple le challenge pour le joueur : on ne veut pas que l’utilisateur réalise ses tâches trop vite. Mon premier stage était dans le domaine du jeu vidéo, j’avais travaillé sur les menus. Mais j’aimerai aller plus loin.

Parlons un peu des formations que tu as pu suivre chez UX Republic. Quelles sont celles auxquelles tu as participé ? Et surtout, as-tu pu appliquer en mission ce que tu as appris ?

J’ai suivi la formation Design Thinking où la partie sur l’animation d’atelier était intéressante. On avait travaillé sur l’Experience Map. J’avais déjà la théorie et le fait d’avoir un cas pratique aide à se projeter en mission. J’ai appris l’animation d’ateliers en pratiquant. Je me renseignais pour savoir dans quelle situation utiliser tel atelier. Les tenter, voir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas. Et la deuxième formation a été “les fondamentaux de l’UI Design”, mais au final c’était plutôt une formation Figma. C’était bien car je n’avais jamais travaillé sur cet outil, ça pourra me servir lors de mes futures missions.

Marie, on a bientôt fini notre petit échange, avant de nous quitter j’aimerais te poser 6 questions rapides. Plutôt sur tes goûts que sur des expériences comme les questions précédentes :

Je pense déjà connaître la réponse, mais si tu devais choisir : UX Design ? UI Design ? User Research ?

User Research sans hésitation !

Une méthodologie de recherche que tu apprécies particulièrement ?

Les entretiens utilisateurs semi-directifs avec pensée à voix haute. C’est ma méthode de prédilection ! J’ai connu une collègue qui préférait chronométrer et ne pas interrompre la personne, mais je trouve que c’est plus enrichissant de faire parler les utilisateurs pendant qu’ils utilisent l’outil.

Sketch ? Figma ? Ou tout à l’heure tu m’as parlé d’Axure ?

Oui je vais dire Axure parce que, même si c’est un gros outil, que c’est super long de développer dessus et qu’il y a rarement le temps, c’est quand même un outil hyper puissant. C’est rare que je puisse l’utiliser chez les clients mais pour faire des prototypes animés, il reste l’outil au top pour moi. Donc oui, Axure !

iOs ou Android ?

Plutôt Android, je m’habitue au macbook du travail mais c’est vrai que j’ai toujours été Android et Windows.

Musique ou pas musique quand tu travailles ?

J’aime bien quand je mets de la musique. Quand j’en mets je me dis “Ah tiens, il faudrait que j’en mette plus souvent” mais j’oublie, je n’y pense pas.

T’es plutôt dans le calme, dans tes pensées

Oui c’est ça !

Ou avec les pensées des personnes que tu as interviewées !
Oui c’est souvent ça mon audio, repasser les enregistrements des tests !

Un livre, un film ou un documentaire sur le digital qui t’a marqué et que tu conseillerais ?
Pendant mes études, le livre “Design & Interface”, d’Amélie Boucher m’a beaucoup marqué. Elle y partage des cas d’usage de tests utilisateurs qu’elle a menés.

Et ce que je trouvais intéressant c’est que dans son livre, elle montrait comment on était obligé d’éclater et de contourner les règles toutes faites. Alors que pendant mes études, j’étais très concentrée sur les règles et les bonnes pratiques de design.

Mais chaque situation est différente, chaque utilisateur est différent et donc on ne peut pas dire qu’une règle va fonctionner dans 100% des cas.

Un designer que tu suis sur les réseaux sociaux ?

Je suis depuis très longtemps le blog et l’activité de Stéphanie Walter. J’ai enregistré beaucoup de ressources qu’elle a produites. Toutes les semaines, sur son blog, elle met en valeur les derniers articles qu’elle a lu et qu’elle a trouvé intéressants. Pour faire de la veille, je trouve que c’est un bon point de départ.

Pour découvrir le blog de Stéphanie Walter, c’est par ici ! 

Je te rejoins complètement. Elle est inspirante, je trouve qu’on s’identifie facilement à elle.

Oui, et elle est polyvalente. Elle parle de recherche utilisateurs, de conception, d’UI et même de développement parfois. Donc c’est assez intéressant d’avoir la vision d’une personne qui est un peu sur tous les fronts.

Et voilà 🙂 On a fini ! Encore merci pour notre échange Marie ! La question que je pose toujours à la fin c’est savoir si tu souhaite ajouter quelque chose qu’on n’aurait pas abordé ?

Non, mais c’est rigolo que tu me poses cette question car c’est aussi ma question de fin à chaque fois lors des tests utilisateurs. Et je crois que dans 99,9% des cas, les gens disent “non c’est bon”. J’étais justement en train de réfléchir pour l’éliminer de mes tests !

Je pense que c’est une façon polie de terminer un échange. Comme on pourrait demander à la personne si elle a des questions, par exemple !

Et au final tu me donnes une réponse, car tu me partage ta méthodologie en me confiant que c’est une question que tu poses beaucoup en tests.

Oui c’est vrai, je faisais un petit retour d’expérience ! Et je pense qu’en test, les personnes que j’interroge sont prises au dépourvu et n’ont rien à ajouter, c’est surtout vrai en B2C”.
Alors que là, on est dans un échange moins formel. C’est intéressant de la garder, on sait jamais !

Je te ferai un retour d’expérience quand j’aurais une quinzaine d’interviews avec cette question à la fin ! 😉

 


Sources images : https://undraw.co/illustrations

Alexa Cuellar, UX Designer @UX-Republic

 


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