Les 6 conseils qu’on m’a donné pour débuter en UX-UI design

Au cours de mon parcours en tant qu’UX-UI designer, j’ai développé des méthodologies de travail qui m’ont permis de gagner du temps, d’être plus créative et d’être organisée.

Ces 6 conseils que je partage avec vous aujourd’hui vous aideront en cas de blocage, pendant vos moments d’idéation et dans votre quotidien en mission chez un client.

N’hésitez pas à partager vos conseils dans les commentaires ! La communauté UX Republic est toujours intéressée d’évoluer et d’échanger sur les méthodologies de travail !

#1 Tester, tester, tester !

On m’a donné ce conseil au début de mon parcours quand j’étais bloquée pour la réalisation d’une interface. Vous connaissez le fameux syndrome de la page blanche ? Et bien maintenant, grâce à ce conseil, ma solution à cela est de commencer par quelque part, concevoir quelque chose, même sans conviction.

Je me souviens que mon maître de stage, assis à ma gauche, à son bureau, surveillait mon avancée et voyait que je luttais à commencer la tâche qui m’était confiée. Il m’a conseillé de tester, faire une première version ou cibler sur un des composants de l’interface, même si je n’étais pas convaincue.

Et très vite, j’ai compris la dynamique que cela pouvait créer. Je me suis surprise à avancer, à modifier ce qui ne me plaisait pas, à mettre de côté des choses qui fonctionnaient et à éliminer des versions.

Ce qui me paraissait être une perte de temps au début, s’est révélé être une méthode efficace pour ne pas rester bloquée et valider des solutions.

#2 Dupliquer et itérer

Lorsqu’on est lancé dans le processus de création, il est intéressant de tester plein de choses et du coup on se retrouve facilement avec plusieurs versions de son travail.

Un conseil, que j’applique toujours et qui a été très bénéfique dans mon travail, est celui de dupliquer. Lorsqu’on est sur son plan de travail,

  • on peut se permettre de faire des versions différentes ou opposées pour choisir la solution qui répond au besoin.
  • ne rien supprimer pour peut-être mélanger les différentes versions ou finalement utiliser un des premiers essais pour affiner la solution.
  • lorsque mon choix est arrêté, il me suffit de placer l’élément choisi dans un fichier “Master” et de garder en mémoire dans un autre fichier mes essais. Qui sait, peut-être serviront-ils pour un autre élément ou pour démontrer ce qui ne fonctionne pas !

En lien avec les deux premiers conseils, le fait de tester et d’itérer permet de détecter ce qui ne fonctionne pas et donc de ne pas perdre de temps.

#3 S’inspirer

Grâce à notre veille, nous récoltons des codes, des astuces et des mécanismes qui peuvent être utiles dans nos propres projets. S’inspirer et s’approprier notre veille pour créer permet de proposer des parcours optimisés et utilisables pour les utilisateurs.

Par exemple :

  • reprendre un principe de navigation très utilisé ou conserver le placement de l’accès au profil pour un projet afin que l’utilisateur puisse se repérer facilement.
  • détourner les codes du fil d’actualité d’Instagram pour une application interne de communication d’entreprise pour bénéficier des avantages des réseaux sociaux.
  • utiliser les guidelines iOS ou Android pour réaliser une application simplement, rapidement et sous les standards d’un OS.
  • s’inspirer, tout en respectant, permet de gagner du temps et d’apporter des repères aux utilisateurs. Ne pas refaire la roue et être à 100% dans une nouvelle création contribue à la bonne utilisabilité de votre futur produit.

#4 Échanger avec ses pairs

Je faisais partie d’une équipe de 7 designers au début de mon parcours en tant qu’UX-UI designer.

Au début, il est vrai que je redoutais leur regard et leur avis. Sûrement la peur d’être jugée et de recevoir des critiques négatives sur un projet professionnel.

Mais j’ai très vite compris que, grâce au partage et à leur retour, le produit que je concevais pouvait s’enrichir et être affiné, sans que mon intégrité professionnelle ne soit remise en cause.

Avoir un ou plusieurs avis extérieur(s) permet d’affiner ou d’explorer d’autres solutions. Chacun a une expertise et une sensibilité différente et cela permet aussi d’être préparé et d’avoir des arguments face au client qui va également se poser des questions sur ce qu’on pourra lui présenter.

Ces avis externes venant de mes collègues qui rencontrent le même type de problématique sont aussi une façon de prendre du recul sur le produit. Une personne externe pourra détecter un manque, demander des précisions sur quelque chose qu’elle ne comprend pas et qui a sûrement besoin d’être affiné.

Des fois, rien qu’en expliquant une problématique à quelqu’un et du coup de construire ma pensée différemment, je trouvais la solution. Je suis sûre que cela a dû vous arriver à vous aussi !

#5 Montrer au lieu d’expliquer

Une image vaut mille mots ! Et c’est déjà une méthode que j’utilisais mais qui s’est avérée très utile lors des projets sur lesquels j’ai collaboré !

En effet, une méthode qui permet de valider rapidement en toute sérénité est de montrer des pistes, des inspirations ou un parcours.

Par exemple :

  • en créant un prototype lorsque vous travaillez sur un site ou une application,
  • en rassemblant des inspirations graphiques dans une planche tendance (aussi appelé moodboard en anglais),
  • en présentant des exemples d’autres services qui utilisent un mécanisme que vous souhaitez vous approprier (benchmark).L’interlocuteur pourra se projeter plus facilement et comprendre vos arguments.

En mission, il m’arrive très souvent d’ouvrir Sketch ou Figma et de faire rapidement des modifications sur les maquettes pour montrer en direct les changements au client.

Cela permet également de statuer lorsqu’il y a un désaccord : on voit si cela correspond au besoin ou s’il faut retravailler ce point.

#6 Être organisée

Faire partie d’une équipe apporte beaucoup de choses, qui pourraient faire l’objet d’un article détaillé, mais l’une des contraintes est la rigueur à apporter sur les éléments de travail.

Votre espace et les fichiers créés se doivent d’être compréhensibles pour les personnes qui récupèrent vos travaux.

Et cela se produit même lorsque vous ne faites pas partie d’une équipe :

  • un autre designer peut prendre le relai sur un projet (pendant vos congés par exemple ou après votre départ de la mission),
  •  un autre designer peut s’inspirer de votre projet pour un autre produit de l’écosystème d’une application,
  •  votre client sera amené à vous demander les livrables et les fichiers sources à votre départ du projet.Il faut donc faire preuve de rigueur. Et si vous faites partie d’une équipe, communiquez sur la meilleure organisation à mettre en place.

# Pour conclure

Voici donc les 6 conseils qui m’ont été donnés lorsque j’ai débuté en tant qu’UX-UI designer.

Ce ne sont pas des conseils techniques mais plutôt des conseils de savoir-faire à acquérir qui vous permettront d’être plus serein au cours de vos projets et dans vos échanges avec vos clients.

 

Source image : https://undraw.co/illustrations

 

Alexa CUELLAR UX-UI Designer @UX-Republic


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